Brownsburg-Chatham est une ville du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil dans la région administrative des Laurentides. Le 6 juillet 2002, la municipalité de Brownsburg-Chatham est régie par la Loi sur les cités et villeset prend le nom officiel de « Ville de Brownsburg-Chatham ».
Grenville est une municipalité de village du Québec (Canada). Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil dans la région administrative des Laurentides.
Enclavée dans la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge, Grenville est située sur la rive gauche de la rivière des Outaouais à la source du lac Dollard-des-Ormeaux, à 100 km à l’ouest de Montréal et à 100 km à l’est de Gatineau-Ottawa. Elle est baignée à l’ouest par la baie de Grenville et a en vis-à-vis sur l’autre rive la ville franco-ontarienne de Hawkesbury. Un pont relie les deux villes depuis 1931 date à laquelle le pont Perley fut inauguré. Ce premier pont fut remplacé par un nouveau en 1998, nommé Pont du Long-Sault comme les rapides qui bouillonnaient jadis à cet endroit. À l’époque de sa fondation, Grenville avait sur ses rives la tête des rapides du Long-Sault, aujourd’hui disparus, qui ont marqué son histoire.
Les premiers colons y sont arrivés vers 1810. La construction du canal de Carillon entre 1819 et 1834 a donné un essor à la municipalité
Grenville-sur-la-Rouge est une municipalité du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil dans la région administrative des Laurentides.
Grenville-sur-la-Rouge est située sur la rive gauche de la rivière des Outaouais, au nord de la ville de Hawkesbury (Ontario). Elle est bornée au nord par Harrington, au nord-est par Wentworth-Nord, à l’ouest par Notre-Dame-de-Bonsecours et Fassett, à l’est par Brownsburg-Chatham. Sur la rive opposée de l’Outaouais, outre Hawkesbury se trouvent les cantons d’Alfred et Plantagenet, Champlain et Hawkesbury Est. Le territoire de la municipalité couvre une superficie totale de 329 km2 dont 322 km2 terrestres. La municipalité se trouve au piémont des Laurentides dans le Bouclier canadien. La municipalité est arrosée par la rivière Rouge et la rivière du Calumet, lesquelles s’y jettent dans l’Outaouais.
Harrington est une municipalité de canton du Québec (Canada). Elle fait partie de la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil, située dans la région administrative des Laurentides.
Située à 40 km au nord-ouest de Lachute, Harrington prend la forme d’un rectangle inséré entre les municipalités de Notre-Dame-de-Bonsecours et Québec à l’ouest, Huberdeau, Arundel et Montcalm au nord, Wentworth-Nord à l’est et Grenville-sur-la-Rouge au sud. La municipalité de Harrington couvre une superficie totale de 249,48 km2 dont 232,93 km2 terrestres et 16,55 km2 en eau. Harrington présente un paysage typique des Laurentides, couvert de lacs, de rivières et de forêts denses. La rivière Rouge serpente à travers le territoire pour aller se jeter dans la rivière des Outaouais plus au sud.
La dénomination Harrington figure dès 1795 sur la carte de Gale et Duberger. Le nom évoque probablement un lieu en Angleterre. Les premiers pionniers écossais s’implantent dans les années 1830 dans l’est du territoire, dans le secteur de Lost River, où les terres sont de meilleure qualité. La municipalité est instituée en 1855 sous son nom actuel. Le bureau de poste est appelé Rivington entre 1878 et 1961
Lachute est une ville située dans la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil dans la région administrative des Laurentides, au Québec (Canada).
Lachute est située à 75 kilomètres au nord-ouest de Montréal. La rivière de l’Ouest et la rivière de l’Est, affluents de la rivière du Nord, arrosent le territoire.
En 1682, Charles-Joseph d’Ailleboust reçoit du comte de Frontenac, gouverneur général de la Nouvelle-France, une seigneurie de 186 km2 de forêt vierge. Ce fief est borné par la rivière des Outaouais au sud, une ligne traversant le centre du hameau de Carillon à l’ouest, et le lac Clair au nord. Possédant déjà un château à Argenteuil, près de Paris, Charles-Joseph d’Ailleboust nomme ces terres la seigneurie d’Argenteuil3. En 1697, Le seigneur d’Ailleboust et son épouse Catherine Le Gardeur vendent la seigneurie à leur fils Pierre. Au fil des ans, le fief passe de Louis Panet au major Murray. En 1753, Antoine Brunet est le premier colon à s’installer à Lachute.
Après la conquête de la Nouvelle-France par l’armée britannique, les Anglais implantent leurs lois mais respectent néanmoins certains droits seigneuriaux français. À partir de 1776, la population de Lachute commence à croitre alimentée entre autres, par une immigration en provenance des États-Unis (les Loyalistes), d’Anglais de Bytown (aujourd’hui Ottawa) et des îles britanniques. En 1796, Jedediah Lane, de Jericho au Vermont, achète du major Murray plusieurs milliers d’acres de terres situées des deux côtés de la rivière du Nord, là où Lachute se trouve aujourd’hui. La même année, Hezekiah Clark et sa famille, également de Jericho, s’installent près de la chute de la rivière du Nord. Le village s’appelle The Chute qui réfère à la chute de la rivière du Nord. En 1803, on compte 30 familles éparpillées sur les deux rives de la rivière du Nord. Une meunerie est construite sur la chute en 1804. Thomas Barron est le premier colon écossais à s’établir dans Argenteuil. Il achète en 1809 toutes les terres du territoire qui deviendra le centre-ville de Lachute. Le premier magasin général ouvre ses portes en 1813. Un an plus tard, Sir John Johnson achète le reste de la seigneurie d’Argenteuil. Il fait construire une scierie et donne du terrain pour qu’on y érige des églises, ce qui contribue à attirer de nouveaux colons dans Argenteuil.
Thomas Barron devient le premier magistrat, puis le premier maire de Lachute en 1825. En 1829, le cultivateur canadien-français Pierre Robert s’installe dans Argenteuil. D’autres colons francophones l’avaient précédé, mais ils ont ensuite quitté la région.
Le Parlement du Canada-Uni abolit le système seigneurial en 1854 et le comté d’Argenteuil est créé l’année suivante. À partir de 1870, Lachute prend de l’expansion : le chemin de fer reliant Montréal à Ottawa passe au cœur de la petite agglomération où le Canadien Pacifique y construit une gare en 1887. Félix Hamelin et Thomas Henry Ayers implantent la première industrie, une fabrique de laine appelée Ayers ltée. Le développement économique et social se poursuit, lorsque l’Irlandais James Crocket Wilson ouvre la papeterie J.C. Wilson Mills ltée (aujourd’hui Cascades, division Groupe Tissu). En 1885, la Ville de Lachute est incorporée. Vers la fin du siècle, la population compte 35 % de francophones. En 1901, l’électricité est établie.
Le maire J.-Évariste Valois fait établir en 1950, le principe de l’alternance des maires anglophones et francophones aux deux ans. Cette règle sera maintenue jusqu’au début des années 1970. Lachute continue de prendre de l’expansion tout au long des années 1950. La construction de son hôtel de ville est terminée, et les services médicaux et pharmaceutiques de la région se concentrent dans la municipalité. L’aéroport international de Lachute célèbre son ouverture en 1956 tandis que les francophones comptent pour plus de 66 % de la population. L’usine de filtration d’eau est construite en 1961. L’hôpital d’Argenteuil ouvre ses portes au début des années 1960. Suivent un centre d’art et des écoles secondaires francophone et anglophone. En 1966, Lachute et le village d’Ayersville fusionnent, pour former la Cité de Lachute et en 1971, une partie de la paroisse Saint-Jérusalem (Mirabel) est annexée à Lachute. En 2000, une autre partie du territoire de Mirabel est annexée à Lachute.
Saint-André-d’Argenteuil, auparavant Saint-André-Carillon, est une municipalité faisant partie de la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil au Québec (Canada), dans la région administrative des Laurentides.
La municipalité de Saint-André-d’Argenteuil borde la rive gauche de la rivière des Outaouais. Sur la rive opposée se trouvent les municipalités de Rigaud et Pointe-Fortune. Le territoire couvre une superficie totale de 101,9 km22 dont 97,8 km2 terrestres.
Le toponyme de la municipalité provient, pour sa première composante, du nom du patron de l’Écosse, Saint André, les premiers colons dans la région étant des Écossais. La deuxième composante rappelle la seigneurie d’Argenteuil dont une partie du territoire couvrait la municipalité. Lors de la constitution de la municipalité en 1999, la municipalité prend le nom de Saint-André-Carillon joignant la première partie des toponymes des anciennes municipalités de la paroisse de Saint-André-d’Argenteuil et du village de Saint-André-Est au nom du village de Carillon, la municipalité actuelle résultant de la fusion de ces trois municipalités. L’année suivante, en 2000, la nouvelle municipalité adopte le toponyme actuel. Le toponyme Saint-André-Est provient du nom du bureau de poste et de la gare autour desquels cette localité s’est développée. L’appellation Carillon provient du nom de Philippe Carion, sieur Dufresnoy, officier du régiment de Carignan.
Wentworth est une municipalité de canton du Québec (Canada), située dans la municipalité régionale de comté (MRC) d’Argenteuil dans la région administrative des Laurentides.
« Peuplé surtout dans sa partie sud, le territoire de cette municipalité de la MRC d’Argenteuil occupe une superficie de près de 89 km2, au nord-ouest de Lachute. Parsemé de lacs et de montagnes, il présente un sol rocailleux, sablonneux, graveleux, peu propice à la culture. L’omniprésence de plans d’eau (lacs Louisa, Rond, McDougall, Rainbow) attire, en ces lieux touristiques, vacanciers et adeptes de la pêche. » Le territoire initial est divisé en 11 rangs de 28 lots selon une carte de 1861.
« La municipalité de canton, créée en 1855, a succédé à la municipalité de Gore établie en 1845, abolie en 1847 et dont le territoire englobait les townships de Gore et de Wentworth. Vers 1830, un groupe de colons, composé d’Irlandais et de Canadiens français, commencent à défricher les lieux, quoique péniblement. L’appellation Wentworth peut représenter le nom d’un village du comté de York en Angleterre. »
La MRC d’Argenteuil se situe sur la rive gauche de la rivière des Outaouais au piémont des Laurentides. Elle est bornée à l’ouest par la municipalité régionale de comté de Papineau qui fait partie de la région de l’Outaouais, au nord par les MRC des Laurentides et des Pays-d’en-Haut, à l’est par les MRC de La Rivière-du-Nord, de Mirabel et de Deux-Montagnes. Sur la rive opposée de l’Outaouais se trouvent la MRC de Vaudreuil-Soulanges dans la région de la Montérégie, de même que les comtés unis de Prescott et Russell dans l’Est de l’Ontario, la province voisine.
Le sud du territoire fait partie des basses terres du Saint-Laurent. Le relief y est plat, avec des altitudes entre 15 mètres et 100 mètres, avec quelques collines à Saint-André-d’Argenteuil. Les sols y sont fertiles. Le nord du territoire, situé dans les Hautes-Laurentides, constitue un plateau accidenté et vallonné du bouclier canadien, de géologie datant du précambrien. L’altitude y est de 100 m à 300 m. Le terrain demeure boisé et le relief a formé de nombreux plans d’eau.
Outre la rivière des Outaouais au sud, la MRC est arrosée par plusieurs tributaires, dont la rivière Rouge et la rivière du Nord. Le territoire compte plus de 450 étendues d’eau dont les plus importantes sont les lacs Barron, Louisa et MacDonald. La forêt couvre 76 % du territoire. Plusieurs habitats fauniques se retrouvent sur le territoire, notamment les aires de confinement du cerf de Virginie, les héronnières, les aires de concentration d’oiseaux aquatiques, les refuges d’oiseaux migrateurs, l’habitat du rat musqué et les frayères en eaux calmes. Source Wikipédia